Le voile qui recouvre le visage des femmes musulmanes est appelé hijab. Il se pratique dans la majorité des pays islamiques, y compris au Canada. D’après les principes de base du Coran, ce voile est une idole et le symbole du pouvoir d’une femme. Adopter ce voile signifie délimiter autant que possible son champ d’action. Pour les femmes qui choisissent de le mettre, son port représente souvent un choix politique dont elles se sentent responsables.
La raison pour laquelle les femmes musulmanes portent le hijab est complexe. Certains partenaires économiques l’accusent de mères indignes qui ne veulent pas montrer à leurs enfants qu’elles sont capables de travailler. Les opposants à la loi stipulant le port du hijab affirment qu’elle est une restriction sur les droits fondamentaux des femmes. Certains juifs et chrétiens considèrent que ce voile protège l’honneur des femmes et qu’il démontre leur croyance en Dieu.
Les raisons de mettre le hijab
Le voile est-il un signe de soumission?
Le voile est-il une expression religieuse?
Pourquoi y a-t-il de plus en plus de femmes qui portent le voile en France?
Pour les françaises, le voile est-il un choix personnel ou un choix collectif?
Le voile est-il un signe d’islamophobie?
Le voile, un choix personnel ou collectif?
Le voile est-il un signe de soumission des femmes?
Les raisons de mettre le voile sont multiples. Certains femmes le portent pour célébrer leur foi, d’autres parce qu’elles se sentent soutenues et protégées. Il existe également des femmes qui le portent pour dénoncer la discrimination dont elles font l’objet sur certains territoires comme à l’école. D’autres encore le portent pour montrer son opposition aux politiques d’intégration auxquelles sont soumises les femmes musulmanes. Enfin, beaucoup de femmes le portent afin de s’affirmer et de défendre leur identité.
Cependant, il y a des raisons de penser que le voile est surtout un signe de soumission des femmes. Selon les femmes qui le portent, cette mode répond à un besoin fondamental qu’elles ont de se sentir proches des hommes et de se protéger. Ces dernières affirment qu’elles ont besoin de se cacher car elles ressentent une grande vulnérabilité en public. Elles estiment que le voile leur permet de cultiver une certaine autonomie et de contrôler l’info qui leur est transmise.
Le voile est également une expression religieuse pour beaucoup de femmes qui le portent. Selon elles, cette mode représente un second voile, celui symbolique du voile intégral qui renferme la signification la plus profonde de la religion. Certains musulmans considèrent que le voile est une manifestation du peuple du Prophète Muhammad et que les femmes qui le portent sont donc des « sacrées ». Les femmes voilées se sentent donc vraiment affiliées à la religion et à son communauté.
Pour les françaises, le voile est pratiquement inconnu avant la grande vague de galipettes qui s’est enchainée aux années 2000. Ce phénomène s’explique notamment par la pression exercée par la religion sur les femmes. Aux yeux de ces dernières, le voile était un devoir sacré qui leur était imposé par les mollahs. Les Françaises qui osent mettre le voile se heurtent à une forte opposition viscérale qui les force souvent à se cacher.
Aujourd’hui, il est possible de trouver des femmes voilées dans toutes les strates de la société. Ce sont notamment les classes moyennes et populaires, les femmes étudiantes, mais aussi les femmes entrepreneurs et les artistes. Cette tolérance croissante vis-à-vis du voile reflète notamment la diversité culturelle et religieuse des Françaises.
Dans certains secteurs, comme l’enseignement ou la police, le voile est également imposé aux femmes embauchées. Dans d’autres secteurs, comme le monde du travail, le voile est en revanche toléré mais ce n’est pas forcément le cas dans tous les cas. La tolérance envers le voile varie également selon les régions du pays. Ainsi, aux Pays-Bas, où les religions sont tolérées plus ou moins librement, on trouve beaucoup plus de femmes voilées que dans les pays situés à l’Est où la religion est très importante.
En France, la loi Veil impose aux employeurs l’obligation de ne pas discriminer les femmes au sein de leur entreprise en ce qui concerne notamment l’emploi et les conditions de travail. Cette loi est vigoureusement défendue par les associations qui dénoncent l’ islamophobie dont font l’objet les femmes voilées. Mais malgré cette loi, il est récurrent d’accepter ou non ce mode de vie dans les entreprises. Au début des années 2000, quasiment toutes les associations étudiantes françaises se mobilisaient solidariquement pour soutenir les jeunes filles qui portaient le voile. Aujourd’hui, elles restent largement conservatrices dans leur Perception du voile et il n’y a pas vraiment eu d’engouement notable pour ce mode de vie depuis cette période.
Enfin, pour beaucoup de femmes, le port du voile ne signifie pas forcément l’adhésion à l’islam. Certains musulmans considèrent simplement que les femmes qui portent le voile doivent être capables de se démarquer stylistiquement de la majorité des Françaises. D’autres femmes choisissent de porter le voile parce qu’ils jugent que cela éloigne les hommes des plaisirs charnels. En général, ce n’est pas un signe d’islamisation mais plutôt une forme de defiance face à une société patriarcale qui refuse souvent aux femmes libertés et droits essentiels.
Les différents styles de hijab
Le hijab est un type de voile qui se trouve fréquemment associé à l’Islam. Habituellement, ce voile est porté par les femmes musulmanes pour se distinguer des hommes. Ce style de voile peut être très varié, et les femmes le portent pour des raisons différentes.
Le hijab peut être porté en guise de signe de piété, de professionnalisme ou simplement d’affection. Certains femmes le portent également pour éviter de se faire harceler. D’autres le portent simplement pour exprimer leur appartenance à l’Islam.
Il existe différents styles de hijab, et chacun est porté à sa propre manière. Certains vêtements comme le hijab khimar sont simplement composés de un voile qui couvre la tête et les épaules. D’autres types de hijab, comme le hijab chador, sont compliqués à porter et peuvent être longs. Il existe aussi les types de hijab qui ne couvrent que la partie supérieure du corps, tels que le hijab abaya.
Tous les styles de hijab ont le même but : empêcher la femme de se faire harceler ou de se distinguer des hommes. Il est important de se rappeler que le hijab est un signe de noblesse, et que les femmes qui le portent ont le droit de vivre normalement et sans être discriminées.
Les bons gestes à adopter lorsqu’on met le hijab
Voici quelques bons gestes à adopter lorsqu’on met le hijab :
– Être politique et choisir son hijab avec discernement. Il est primordial de ne pas exploiter la tradition pour écarter les femmes musulmanes de la société.
– Appliquer une limite minimale à la couleur du hijab. La plupart des femmes portent un hijab en bleu marine, mais cela ne signifie pas forcément qu’elles doivent arborer un blanc immaculé.
– Respecter les choix de son hijab et ne pas les modifier sans y avoir été autorisée.
– Avertir les autres femmes de ses réticences à mettre le hijab : elles seront peut-être plus respectueuses envers vous.
– Conserver son anonymat et son intégrité. Ne pas révéler son identité aux personnes qui ne lui sont pas familières.
– Éviter de parler de son hijab à des personnes qui ne le connaissent pas. Elles pourraient considérer cela comme un élément de prestige que vous voulez leur imposer.
– Sourire souvent, car c’est un geste qui montre que vous êtes heureuse et que vous appréciez ce que vous portez.
Le port du hijab est une question largement controversée en Occident. Selon les partisans du port du hijab, cette pratique est un moyen pour les femmes de se protéger des regards masculins et de porter leur respect dans la société. Selon les détracteurs du port du hijab, leur pratique représente une forme de surenchère et de domination masculine sur les femmes. La longue conclusion de cet article est que, selon les cas, le port du hijab peut être considéré comme une pratique qui protège les femmes, ou comme une forme de surenchère et de domination masculine.